Un peu d'histoire

2020, une pause forcée

C'est avec une programmation prometteuse que Les Georges envisageaient leur 7e édition, prévue du 13 au 18 juillet 2020. Les organisateurs se réjouissaient de proposer les concerts des Français Sébastien Tellier, Bagarre, Isaac Delusion, Vaudou Game, Dombrance et des groupes internationaux YIN YIN, Waxahatchee et Jungle By Night. Une soirée sous le signe du rock aurait dû accueillir Fontaines D.C., Kevin Morby, The Animen et Bunkr. Le mercredi, les rappeurs Josman, Dinos, Le Flux et A.M.A.K. étaient aussi appelés à se produire sur la Place Georges-Python. La programmation faisait également la part belle aux artistes suisses, avec Baron.e, Flèche Love, One. Sentence Supervisor, Pony del Sol, E Ï L A et Noria Lilt B2B Sunday Morning Ballet Class.

Le festival avait décidé de franchir un cap en installant une nouvelle seconde scène sur laquelle auraient évolué Dream Parade, Shuttle, L'effet Philémon et la Gustav Academy, et un programme de médiation culturelle était en cours d'élaboration.

Toute l'équipe a travaillé dur pour proposer cette programmation et pour organiser cette édition comprenant comme à l'habitude trois soirées gratuites et trois soirées payantes. Pourtant, les désormais tristement célèbres restrictions sanitaires ont eu raison de cette 7e édition, dont l'annulation a été prononcée le 4 mai 2020.

L'équipe oeuvre déjà à la mise sur pied de l'édition 2021 qui promet encore de nouveaux moments de découverte, de partage et de musique.

photo © Charles Ellena


 

2019, tous les records

Avec trois soirées affichant complet, l'édition 2019 aura atteint des sommets, réunissant plus de 18'000 personnes sur la Place Georges-Python et ses alentours. Les prestations remarquées des Belges de Balthazar avec leur rock charmeur et des Français de Feu! Chatterton au verbe acéré et au déhanché inégalable, auront marqué le public. Il en va de même des rappeurs français Alpha Wann et Jazzy Bazz, tous deux invités pour une première soirée hip-hop, en compagnie de la Valaisanne KT Gorique. Les tubes électriques et chaloupés de l'Impératrice, les sons frénétiques des Franco-congolais de Tshegue et le blues touareg de Tamikrest resteront dans les mémoires eux aussi. Le festival, entre le lundi 15 et le samedi 20 juillet, a également accueilli Flamingods, Temples, Requin Chagrin, Stimming, Pouvoir Magique, Ammar808 ainsi que les différents artistes suisses Gjon's Tears, Sacha Love, Crimer, Los Pashminas, Service Fun et Saraka.

La petite scène a vu les prestations de Patate Douce, des Doogies et des jeunes musiciens de talent de la Gustav Academy ainsi qu'un back 2 back Fri-Son & Nouveau Monde. Les familles ont pu assister à deux spectacles gratuits le samedi après-midi, et profiter de la garderie offerte.

L'atelier de médiation culturelle proposé en 2019 a permis à des groupes d'élèves de cinq cycles d'orientation de la région d'apprendre toutes les ficelles du métier (ils ont effectué des visites dans le domaine de la communication et du sponsoring, ainsi que d'une salle de concert) pour finalement organiser, en mai ou juin, leur propre concert.

Les Georges ont donc vécu une semaine radieuse, au beau fixe, que personne dans l'équipe n'est près d'oublier.

 

2018, comme un vent de fraîcheur

L'été 2018 fut caniculaire. Les Georges sont intervenus, en plein milieu, du lundi 9 au samedi 14 juillet comme un rafraîchissement bienvenu pour 16'000 personnes, avec des sons nouveaux et des concerts particulièrement originaux. La disco-soul extrêmement dansante et groovy des Anglais de Jungle a ravi les festivaliers. Le hip-hop du chanteur, poète et auteur français Gaël Faye a transporté le public venu remplir complètement la place Georges-Python le samedi soir. Les percussions des Colombiens Ghetto Kumbé, les mélodies solaires du Belge Témé Tan, les balades envoûtantes de l'Anglais Fink et la pop expérimentale électrisante des Américains de Son Lux ont apporté mille surprises. Fribourg a également vu défiler l'electro d'Acid Arab, le rock d'Alice Roosevelt, les Fribourgeois Horizon Liquide et The Doorknobs, mais aussi Los Orioles, Duck Duck Grey Duck, Le Roi Angus, Emilie Zoé, Fabian Tharin, General Elektriks, Adieu Gary Cooper, Doca et Christian Löffler.

Pour la première année, la mini-scène Bühneli a accueilli des concerts, en plus des DJ, voyant donc Long Tall Jefferson, Melissa Kassab, Charlotte Grace et la Gustav Académie s'y produire.

Les familles, qui ont à nouveau bénéficié de la garderie gratuite, ont chaviré de bonheur devant le spectacle des clowns poétiques Oskar & Strudel et devant diverses animations.

Les soeurs ursulines qui habitent à côté de la place ont bénéficié d'un concert tout en douceur de Melissa Kassab, juste pour elles. Fabian Tharin à quant à lui expliqué à des enfants dès 10 ans comment on compose des paroles de chansons, sous la forme d'un amusant "Dessinez, c'est gagné".

Se faufilant entre les derniers matches de la Coupe du Monde de football, proposant pour la première fois un lundi de festival, l'édition 2018 a eu un immense bonheur d'accueillir tant de monde et de voir les événements se dérouler de manière idéale !

 

2017, baigné de soleil et d'amour

L'édition 2017 a accueilli plus de 16'000 festivaliers dans une ambiance amicale voire fraternelle, sans une goutte de pluie et sans le moindre pépin. Du 11 au 16 juillet, la Place Georges-Python a pu frémir sur des airs venus d'ailleurs, de Suisse, de partout.

La prestation en forme de message d'amour des trois soeurs israéliennes A-Wa a transi la foule en concert de clôture le samedi soir. Une foule qui a également vibré au rythme des beats electro et trip hop de Wax Tailor, frémi sur les balades blues de Timber Timbre, le rock de Blonde Redhead, les chansons pleines d'humour et de tendresse d'Arno ou le hip hop fracassant de Muthoni The Drummer Queen. Les festivaliers ont applaudi les formations helvétiques Cee-Roo, Horizon Liquide, Les Diplomates, Buvette, Larytta, Mister Milano, l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou Paul Plexi. Ils ont aussi découvert Mazalda Super Orion, Get The Blessing ou Braziliers.

Les plus petits ont été gâtés avec le spectacle un peu provocateur de la compagnie française Réverbère et de leur show "Ca Va Foirer" puis avec le spectacle du duo néerlandais Stenzel&Kivitz "l'Impossible Concert", le dimanche sous un soleil toujours aussi radieux.

La seconde année d'existence de la mini-scène "Bühneli" a permis à des DJ's d'assurer les transitions entre les concerts. Sa soeur jumelle "Bühneland" est venue assurer une liaison tout confort entre la place et la route annexée, offrant, grâce à ce projet urbanistique réalisé entièrement en bois de la région, un espace de repos au public.

Enfin, une douzaine d'adolescents ont été encadrés dans le projet de médiation culturelle 2017 "Regards d'ados", à la découverte des coulisses du festival. Ils ont appris à réaliser un court-métrage qui a été projeté sur l'écran géant le samedi soir ; un moment marquant pour tous !

 

2016, une édition bicolore

Les Georges auront énormément appris de l'édition 2016 qui a connu ses premières soirées pluvieuses et des températures peu clémentes pour un mois de juillet. Mais la météo d'abord grise a retrouvé des couleurs durant le week-end. Plus de 14'500 festivaliers se sont réunis du 12 au 17 juillet avec bonheur pour assister aux prestations de Calexico et de ses cuivres chauds, de Skye&Ross from Morcheeba avec cette voix si émouvante, d'Hindi Zahra et sa fougue débordante ou des Naive New Beaters à la folie réellement contagieuse, mais également du trublion déjanté Bonaparte, du héros country Pokey Lafarge, de l'élégant chanteur pop Rover, des électriques Blood Red Shoes, du Pullup Orchestra, de Klaus Johann Grobe, Jim The Barber, Egopusher, Pandour, Todos Destinos, The Shit, Gustav ou de Kassette et son Bella Lui Magic Band. La journée des familles a accueilli la compagnie Mine de Rien et le chanteur Gaëtan sous un soleil radieux et devant des milliers d'enfants.

A distance de la grande scène, le projet Bühneli a vu le jour en 2016, proposant une déferlante de DJ's dans une structure en bois créée tout spécialement pour l'occasion.

Le projet de médiation culturelle Plateforme Platine a réuni quant à lui dans ce même lieu des seniors, amenés à découvrir les coulisses d'un festival et l'art du mix, encadrés par des DJ's. L'expérience a conquis son monde et démontré si nécessaire que Les Georges sont grand ouverts à tous.

 

2015, les premiers "sold-out"

Lors de sa 2ème édition en 2015, du 14 au 19 juillet, devant plus de 18'500 spectateurs et trois premières expériences de "guichets fermés", le Festival Les Georges a proposé sur scène la frénésie balkanique du serbe Goran Bregovic et son Wedding & Funeral Orchestra, ainsi que la fiesta délirante sauce française de La Rue Kétanou, l'electro percutante du DJ slovène établi à New York Gramatik, les douces balades folk des canado-français de Moriarty, les mélodies rock planantes des Américains d'Other Lives. Il a aussi reçu Solange la Frange, Chapelier Fou, De Staat, Yellow Teeth, le Dixieland Bull's Band, Duck Duck Grey Duck, Peter Kernel, Kabak, Hell's Kitchen, The Red County, Koqa Beatbox, The Puta Madre Brothers, de même que Les Petits Chanteurs à la gueule de bois, les Lecteurs et le Carrousel des Moutons lors du dimanche familial.

Dans le cadre des activités de médiation culturelle, un atelier électrophonique a été proposé gratuitement à une douzaine d'adolescents qui ont été encadrés par deux musiciens professionnels avant de monter sur scène lors de la journée de clôture pour proposer des morceaux spécialement composés pour l'occasion.

Des "vieilles pies", nos célébrités romandes, ont aussi été invitées chaque soir à découvrir de manière décalée les coulisses du festival Les Georges. Parmi elles le dessinateur tant regretté Mix&Remix, le trublion de Couleur3 Frank Matter, les effeuilleuses burlesques Lilly Bulle et Ivy Hipsylon, le danseur contemporain Foofwa et le critique culinaire Philippe Ligron.

 

2014, les grands débuts

Le Festival Les Georges a vécu sa toute première édition du 15 au 20 juillet 2014, en accueillant 15'000 personnes en six jours, et le compositeur français multi-instrumentiste Yann Tiersen, les héros locaux electro-rock The Young Gods, la chanteuse folk du Tennesse Valerie June, ainsi que les Rambling Wheels, l'Impérial Kikiristan, Oy, Rusconi, Laure Perret, Fai Baba, Primasch, Francis Francis, Mathieu Kyriakidis, Delaney Davidson, les Coconut Kings, ou The Excitements, mais également les Wackids et Nando&Maila lors de la journée des familles du dimanche.

Une plateforme a été proposée dans le cadre du festival, spécialement pour les célibataires, faisant la part belle aux rencontres et aux petites amourettes de l'été.

Un grand jardin musical a été organisé pour les enfants dans le cadre d'un partenariat avec l'événement estival Fribourg-Plage, permettant aux plus jeunes de se familiariser avec la gamme et des instruments en tous genres, tous plus originaux les uns que les autres, créés avec des objets de récupération.


 
 
 

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